Le 25 février dernier, l’UNIIC, pour la partie patronale, et les représentants des syndicats de salariés de la branche des industries graphiques ont conclu un accord sur la revalorisation des salaires. Celui-ci prévoit une augmentation des minima hiérarchiques de 1,3 % sur l’ensemble de la grille salariale, des ouvriers aux cadres, applicable à partir du 1er mai 2025.
Toutefois, le GMI a choisi de ne pas signer cet accord. Cette décision repose sur le constat d’une situation économique particulièrement difficile pour de nombreuses entreprises du secteur, fragilisées par la chute des marchés traditionnels. Face à cette conjoncture préoccupante, le GMI estime qu’une hausse généralisée des salaires risquerait d’aggraver encore davantage les tensions financières pesant sur ces entreprises, dont certaines se trouvent déjà en grande difficulté.
Priorisant la pérennité des entreprises et la sauvegarde des emplois, le GMI considère qu’il est essentiel d’éviter d’alourdir davantage la trésorerie des structures les plus vulnérables. Néanmoins, il encourage les entreprises qui en ont la capacité à procéder à des augmentations salariales adaptées à leur situation.
Ces éléments mettent en lumière la fragilité croissante du secteur, où l’augmentation des licenciements économiques témoigne des difficultés structurelles auxquelles font face de nombreuses sociétés. Dans ce contexte, l’enjeu principal demeure la préservation de l’équilibre économique de la branche pour éviter une crise encore plus profonde.
Concrètement, la revalorisation salariale de 1,3 % sera bien applicable aux entreprises adhérentes des organisations signataires. En revanche, sauf extension, cet accord ne s’appliquera pas aux entreprises adhérentes du GMI.