Dans une note du 26 mars dernier adressée à l’ensemble de nos adhérents, nous les informions des dispositions d’une ordonnance de la veille leur permettant d’imposer la prise de 6 jours de congés payés aux salariés sous réserve de la signature d’un accord d’entreprise ou de branche.
Dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, ces mesures spécifiques et dérogatoires en matière de congés payés et de durée du travail avaient pour objectif de permettre aux entreprises de s’adapter aux conséquences économiques, financières et sociales de l’épidémie.
Il n’est pas inutile de souligner que 96 % des entreprises de la branche comptent moins de 50 salariés. Beaucoup de TPE PME sont dépourvues de représentant du personnel. Pour celles qui en disposent, la négociation d’entreprise y est difficile en temps ordinaire et rendue impossible en période de crise sanitaire et de confinement durant laquelle beaucoup de salariés ont été soit placés en télétravail soit en activité partielle.
Une semaine après la parution de cette ordonnance, le GMI a donc saisi cette opportunité et déposé un projet d’accord de branche auprès de la commission paritaire de l’Imprimerie.
Il fallait certes aller vite, mais pas au détriment du dialogue social.
Cette négociation n’a pas abouti.
Ni les organisations syndicales, ni l’UNIIC n’ont souhaité signer un tel accord, renvoyant de facto la négociation au niveau des entreprises.